Carnet de guerre et de captivité
André Ségol transcrit par Bernadette Ségol
Le carnet laissé par André Ségol, mon père, a longtemps attendu que quelqu’un ait le temps et l’envie de le lire. C’est le 17 mai 1941 qu’il achète ce modeste livret et commence sa narration des événements passés, à partir de notes consignées sur un tout petit calepin noir. Pourquoi arrête-t-il d’écrire en octobre 1942 ? Il devait encore passer trois années dans le camp de Wolfsberg. De ces trois années ne restent que de brèves références dans ses agendas.