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Les tuileries, briqueteries et fours à chaux du sud du Lot

jeudi 6 juin 2024

SÉANCE MENSUELLE DE LA SEL
18 h 15

Espace Clément-Marot (3e étage, salle 306) – Place Bessières – CAHORS ◄

Jean-Pierre GIRAULT,  Didier RIGAL, Philippe DELADERRRIERE

Les archives locales et départementales gardent la mémoire d’ateliers de tuiliers /briquetiers et chaufourniers établis dans le sud du département du Lot. Leur nombre s’est progressivement accru à partir du XVIIe siècle, ce qui permettait de couvrir les besoins de ce territoire. Leurs implantations se trouvent dans les zones ou le sous-sol renferme de l’argile, et pour les fours à chaux dans les secteurs calcaires. Ces installations, au début de petite ampleur, ont progressivement disparu au cours du XIXe siècle, et au début du XXe siècle, faisant place à des usines mécanisées qui se sont installées ou modernisées sur ce territoire. Vers 1970, toutes les productions ont disparu suite à la production industrielle intensive et aux coûts de revient élevés du gaz, charbon ou fuel. D’autres matériaux comme les parpaings et le ciment, ont peu à peu gagné sur la brique et la chaux.

Maximilien Luce, La briqueterie, vers 1908, Giverny, musée des Impressionnistes.

Notre ouvrage à paraître fait suite à celui concernant : « Les tuileries / briqueteries et fours à chaux du nord du Lot » (JP. Girault, 2022), il relate l’histoire des productions de tuiles, de briques et de la chaux au cours des temps. Il décrit les différentes techniques de production utilisées et leur évolution. Il recense les nombreux ateliers créés, puis disparus avec les différentes familles qui ont contribué à leurs réalisations et leurs fonctionnements. Il décrit, également, les différentes productions retrouvées portant ou pas des signatures avec leurs dimensions. Pour terminer, il permet de conserver la mémoire d’une industrie artisanale, aujourd’hui disparue. Dans cet inventaire nous mentionnons également les ateliers de tuiliers de l’époque gallo-romaine.

Dans les constructions rurales ou urbaines, le pan de toiture portant le chaume et les « esseules » avait été remplacé par des tuiles plates à crochet et les tuiles canal sur charpente. Petit à petit, la demande diminua et les tuileries artisanales disparurent.

On les a presque totalement oubliées et pourtant, que de souvenirs dans les mémoires elles nous ont laissés. De très nombreux toits de notre belle région sont encore recouverts avec élégance avec ces tuiles toujours recherchées.

Cette étude porte sur 20 cantons avec 251 communes.

Ont contribué à cette recherche : Jean-Guy Astruc (géologue BRGM), Jean-Philippe Besombe, Françoise Boudou, Catherine Prunet, Pierre Labro, Patricia Giradi (archiviste mairie de Cahors), Guy Maynard (historien), Jean Moulène, Catherine Prunet, Bernard Raffy, Georges Ribeill, Valérie Rousset, Maurice Roussillon, La Société des Études du Lot.

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Date :
jeudi 6 juin 2024
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