La vigne et les vins en Quercy au Moyen-Âge : le vignoble Saint-Cirquois

Au vu du succès du reccueil Vins de Cahors et du Quercy1 qui va connaître sa première réimpression, il nous a semblé opportun de publier dans le BSEL 2021-2 le fruit de nouvelles recherches sur le sujet qui devraient intégrerun futur ouvrage sur Saint-Cirq-Lapopie et ses habitants des origines à 1560.

La vigne, aujourd’hui quasiment disparue pour avoir été arbitrairement exclue de l’appellation « cahors », est alors très présente à Saint-Cirq, sur des terroirs variés, pour la plupart hélas impossibles à situer précisément mais que l’on imagine situés sur les pentes orientées au sud des coteaux environnants. Parmi les plus souvent cités figurent les terroirs de Scopiac/Escopiac, sur le chemin de Saint-Cirq à Bouziès, Miralhas ou Fos. La toponymie cadastrale de 1841 rend bien compte de l’importance de la vigne sur la commune de SaintCirq avec les lieux-dits Vigne Vieille, Vigne Grande, Place des Vignals, Vigne de Françou, Sus les Vignes, Vigne de Reygade, Pièce des Vignes, La Vignasse, etc. La viticulture locale peut même s’enorgueillir d’un épisode curieux que rapporte dans son Discours de la vigne, le juriste François Roaldès (1519-1589 ?) :

« En chacun de nous sait que depuis quatre vingts ou cent ans un sénéchal de Quercy, de la maison de Cardaillac, fit porter du plan de Naples pour planter une vigne à Saint-Circ, laquelle produit du meilleur vin blanc qui soit en Quercy2. »

Rappelons à ceux qui pourraient s’étonner de la faveur d’un cépage de blanc au pays du « vin noir » qu’à cette époque la blancheur est synonyme de délicatesse – c’est aussi un critère de la beauté féminine médiévale – et que l’on ne sert que du vin blanc aux hôtes de marque, le vin rouge étant jugé plus grossier et réservé aux gens du commun.

En 1467-1468, date des premiers registres de notaires conservés, il reste encore quelques vignes « hermes » ou « hermails », c’est-à-dire retournées à l’état de friches. Le 30 novembre 1467, Raymond Gruat, alias Vedel, reçoit d’Olivier de Castelnau, noble du castrum, l’investiture d’une vigne qu’il vient d’acheter et qui est entourée sur deux de ses confronts par les vignes hermes de Guillaume Lolmet et d’Arnaud Rossignol3. Et, le même jour, Jean Sabatier reçoit la lauzime de son achat d’une autre vigne herme au même terroir dont on suppose qu’il a l’intention de la remettre en culture4. On trouve d’ailleurs beaucoup moins de hermes dans les registres des successeurs du notaire Bertrand Laribe (de Rippa).

Très vite, les vignes reconstituées deviennent un bien précieux entre tous. Il s’agit donc de les protéger de la gourmandise des animaux errants et… de ses voisins ! Les procès, là aussi, se multiplient. Citons celui opposant, en septembre 1512, noble Guillaume Conduché, prêtre, recteur de Montbrun et chapelain de la chapellenie de sainte Catherine en l’église de Saint-Cirq, à un groupe de tenanciers solidaires, les « honnêtes hommes » Bertrand Lolmet, Pierre Pezet, Guillaume Ganil, meunier, et Gisbert Guiral. Le conflit porte sur la jouissance d’un chemin au terroir de La Lesa d’où part, sur la gauche du chemin public appelé Del Py, un chemin de servitude montant directement jusqu’à la vigne de Guillaume Lagarrigue et ensuite longeant le bout (parte capitis) des vignes des prêtres Jean Escudier et Guillaume Conduché, pour aboutir aux vignes desdits Lolmet, Pezet, Ganil et Guiral. On a donc affaire à un terroir entièrement dédié au vignoble, hélas encore une fois non identifiable aujourd’hui. Guillaume Conduché, en sa qualité d’ecclésiastique, a assigné ses adversaires devant le tribunal cadurcien de l’officialité mais, comme souvent, accepte de transiger. Les parties finissent par conclure un accord qui prévoit que les défenseurs auront la faculté d’utiliser le chemin en contentieux comme chemin piétonnier (cami de pe), sauf au temps des vendanges où ils pourront y faire circuler les chevaux et autres animaux de bât, cette autorisation étant élargie, fait intéressant, au transport du fumier destiné aux vignes. Une seconde clause oblige les défenseurs à tenir ensuite ce chemin fermé (barrat) avec des boissos (buis) « ou autrement selon leurs facultés et possibilités » afin que les vignes ne soient pas endommagées. Enfin, Guillaume Conduché tiendra les défenseurs quittes des frais de justice engagés devant l’officialité, excepté ceux faits à leur demande5. Dans le même esprit, l’accord du 16 novembre 1518 censé éteindre la querelle de succession qui oppose les deux fils d’Antoine de Saint-Géry, Pierre-Raymond et son cadet Guillaume, prêtre, prévoit de laisser à ce dernier une vigne au terroir de Coudoulous et un « hermail » contigu, le tout confrontant le chemin appelé Lo cami de la abeurada de Codolos et le roc de Coudoulous. Mais il ajoute que Pierre-Raymond devra faire barrer de pierre sèche (peyra secca) ladite vigne du côté du chemin menant le bétail à l’abreuvoir du Célé6. Une transaction postérieure, du 15 octobre 1526, passée au « repaire de la Tour de Faure », réconcilie deux fractions des Faure en dispute au sujet d’une terre herme et une vigne contigüe au « Pech de Plas alias de Faure ». L’accord qui conclut la querelle de famille délimite la part de chaque groupe en utilisant les bornes (bolas), bien sûr, mais aussi les haies (broals) et murets (parets) qui entourent et séparent les vignes du lieu7.

Le travail de la vigne nous est partiellement connu, en particulier grâce aux clauses des baux à complanter enregistrées par les notaires. Les actes d’Antoine Deltreil (de Trilhia) ont été plusieurs fois cités par Jean Lartigaut8 mais nous avons ici l’opportunité de davantage les détailler et les compléter par ceux dressés par quelques-uns de ses collègues. En effet, ces clauses peuvent parfois varier, autant dans la durée du contrat que dans le partage des vendanges.

Le 16 janvier 1492, à Saint-Cirq, le notaire Antoine de Trilhia enregistre un bail à mi-fruits entre Jean Marquès, fils de feu Jean junior, et Jean Delfau junior, tisserand, tous deux de Saint-Cirq, concernant la moitié d’une vigne appelée la Vigne grande, au terroir de Fos. Cette parcelle confronte la terre des héritiers de feu Galhard del Faure et l’autre moitié de cette vigne. Le bail est conclu pour neuf ans ou neuf cueillettes, à mi-fruits donc, « tant de vendanges que de fruits ». Il est entendu que le partage de la récolte se fera devant la vigne de noble Olivier de Castelnau. Jean Delfau devra tenir la vigne « podada et fuossa et binada bonamen », redondance familière pour désigner les façons culturales de la vigne, c’est-à-dire la taille et les différents sarclages ou binages en usage à cette époque. Une clause prévoit qu’au cas où le frère dudit Jonoya (on doit deviner que c’est le surnom du bailleur) demeurant à Moissac voudrait reprendre la moitié de ladite vigne, Jean Delfau devrait alors accepter que ledit Jonaya lui baille son autre moitié durant le terme. Une dernière clause prévoit que si pour l’année en cours il n’y avait pas assez de vendanges « que el lo reparara a dicha de gen », il faut sans doute comprendre que le bailleur le dédommagerait sur la foi de la vox publica. Pour conclure le « pacte » sur cette pièce de vigne, Jean Marquès promet de l’offrir « bonne », en capacité de produire, et Jean Delfau de la « besonhar bonamen », nul besoin de traduire, comme il convient pour une vigne et de rendre de bons comptes chaque année9.

Dans le cas du bail à complanter, le loyer peut lui aussi se détacher du classique mi-fruits au profit du preneur. Le 28 décembre 1493, les « tuteurs testamentaires » des héritiers d’Arnaud Bousquet, Maître Pierre de Puechbroussou (de Podiobrosso), notaire, et Nicolas Ganil, louent à Jean Cantagrel, alias Poti, un plantou de vigne au Combel dal Boys, près de Saint-Cirq. Le contrat est établi de façon classique pour neuf ans et neuf cueillettes mais selon la règle suivante : durant les quatre années à venir, le locataire ne devra acquitter que le montant de la rente seigneuriale, le temps que les jeunes plants puissent produire, et les cinq ans suivants il rendra le tiers du vin produit sur la vigne et conservera bien sûr le reste avec aussi le produit du pressurage « la traça de la prensa ». Le locataire s’engage bien sûr à « gouverner » la vigne comme si c’était la sienne et toujours « a dicha de gens », au su et à la vue de tous10.

Poursuivons par le bail conclu le 7 mars 1529 entre, d’un côté, Jean et Raymonde Orlhac, frère (mineur) et sœur, habitants de Saint-Cirq, et Jean Malavelle dit Guilhayna (du mas de Guillayne). Les dispositions en sont là aussi classiques en termes de travail mais le bail est concédé pour une durée plus courte puisqu’il ne s’agit pas de complanter la parcelle. Il concerne une vigne au terroir de Costelh pour laquelle Malavelle s’engage à « bien cultiver et nourrir ladite vigne, par taille (poda), fouissage (foyre) et binage (bina) comme il convient à un bon vigneron (vineator) de faire » et ce pour une durée de six ans à la date de conclusion de l’acte. L’accord précise que Malavelle cèdera la moitié de la vendange, excepté la première année ou première cueillette, car le preneur n’est pas entièrement responsable du travail effectué avant la conclusion du bail. Utile précision, ce sont les bailleurs (constituentes) qui acquitteront les tailles, cens et « usages » de cette vigne et feront en sorte de « la rendre utile et prospère » au preneur11.

Un dernier acte mérite d’être cité pour son originalité et les quelques précisions qu’il apporte, celui passé en mai 1512 entre noble Guillaume de SaintGéry, prêtre de Saint-Cirq, et deux associés, habitants de Saint-Cirq, Géraud Melica et Jean Treguech. La transaction porte sur une vigne de dix journaux au terroir de Coudoulous, sur la rive droite du Lot, bornée et limitée par une « rasa » dont on ne sait pas trop s’il s’agit d’une haie ou d’un muret. Le bail est sans surprise à mi-fruits, la vendange laissée sur place mais, contrairement à l’usage, conclu pour une durée de cinq ans. Les preneurs s’engagent comme de juste à laisser les dix journaux de vigne « sarclés et essarmentés comme cela est dû au mois de février (podada et yssermentada coma es degut al mes de febrié) ». L’autre originalité vient de la concession par Guillaume de Saint-Géry de l’usage de la barque (nauc) de son moulin, certainement celui dit plus tard « de Ganil », pour traverser le Lot en venant de Saint-Cirq et éviter ainsi aux preneurs un long détour par le port de Treguech ainsi que les frais du péage12.

Il ne faudrait pas conclure de ces quelques exemples que le métayage est la règle alors qu’il relève plus de l’exception, le mode d’exploitation dominant pour la vigne étant le faire-valoir direct. En effet, si l’on se penche attentivement sur les actes cités, le bail à mi-fruits est souvent le recours de ceux qui ne peuvent consacrer force ou temps au travail exigeant de la vigne : absences fréquentes ou occupation professionnelle trop prenante, prêtrise, minorité, veuvage… Il n’est peut-être pas inutile de rappeler à cette occasion que le travail de la vigne, entièrement manuel, ne peut s’effectuer sans main-d’œuvre supplémentaire que sur une superficie réduite, d’environ deux hectares. Seigneurs, prêtres et artisans les plus riches sont sans doute les seuls capables d’embaucher les manouvriers nécessaires pour cultiver une superficie plus importante. Mais la perception des droits seigneuriaux et de la dîme pour les ecclésiastiques rend sans doute cet investissement en main-d’œuvre superflu : l’excédent du vin ainsi obtenu peut être commercialisé sans avoir à s’intéresser davantage au développement du vignoble lui-même, sauf notables exceptions comme celle du sénéchal Jacques de Cardaillac et son plantou de cépage napolitain.

Les constitutions de douaire ou de titulus et autres rentes viagères comprennent toujours le don d’une vigne ou la fourniture de plusieurs barils de vin propres à assurer la consommation annuelle. En 1479, Bernarde Laplagne reçoit, par testament de son époux, chaque année deux setiers de froment et deux barils de vin (102 litres)13. Quelques années plus tôt, Pierre Cantagrel, laboureur de Saint-Cirq, s’était fait verser par ses enfants et futurs héritiers, pour lui et Guillemette son épouse, leur vie durant, une rente annuelle de trois setiers de froment mesure de Saint-Cirq et douze barils de vin (612 l)14. Lors de la donation consentie à leurs deux fils en mars 1522, les époux Jean Liauzu et Jeanne Faure sont un peu plus exigeants en demandant seize barils de vin « bon et pur » (816 l) dans leur pension annuelle. La veuve Catherine Marquès et sa servante recevront chaque année à la Saint-Martin d’hiver la même quantité de douze barils de vin, toujours « bon et pur », confirmant le proverbe médiéval « A la Sanh Marti, tota vielha beu de bon vi »15. Mais, en 1507, Bertrand Maillol laisse aussi à sa seule femme, par testament, douze barils de vin : est-il particulièrement généreux16 ? La veuve Laplagne, elle, devra pourtant se contenter de bien moins ! On peut donc déduire de ces exemples qu’un baril de 51 litres doit couvrir la consommation mensuelle de deux personnes, ce qui correspond à une moyenne quotidienne d’environ 0,80 litre par jour et par personne, sachant toutefois que le vin n’est généralement pas bu pur mais coupé d’eau.

Les habitants de Saint-Cirq, quel que soit leur statut, se préoccupent du stockage du vin. Le 2 novembre 1493, le tailleur Bernard Conquet passe commande à Étienne de Mons, du Cayre, d’une cuve de bois (tona bonne et suffisante », de six palmes de long et cinq palmes et demi de haut pour le prix de 26 doubles. Conquet fournira le bois et de Mons, lui, s’occupera de la cercler de douze cercles de frêne (fraysse) « d’ici à la Madeleine prochaine »17 Parmi les modestes biens d’Arnaud Bousquet, que nous retrouverons plus loin dans l’inventaire du mobilier domestique, on relève « la futaille ou dogat du vin » composée d’une cuve banhadoyra, c’est-à-dire à fouler le raisin, une autre cuve (cubel) contenant sept barils ou plus et une dernière de neuf barils18. Le stockage exige aussi des caves accessibles, raison pour laquelle la vente d’un casal que consent Jean Rossignol senior, de Fontanes, à Raymond Fréjaville exclut le «passage de ladite cave [de Jean Rossignol junior située sous l’emplacement de maison à vendre] qu’ils disaient être nécessaire pour descendre (recalar) le vin et l’y stocker (gitar) en gros19». Les mentions en sont rares mais nous savons qu’à la date du 29 octobre 1513 les frères Guillaume et Jean Lucfau possèdent un pressoir (torcular) dans leur maison de la « rue Droite » de Saint-Cirq20. On se souvient des pensions exigeant du vin « bon et pur », occasion de rappeler que le vin de table des jours ordinaires est souvent « la piquette », vin coupé d’eau, plus souvent par nécessité que par goût, la conservation du vin en barriques étant difficile dans l’ignorance de la bouteille…

Les notaires du village n’enregistrent pourtant que de rares ventes de vin. En 1483-1484, la pipe (environ 440 litres à la mesure de Cahors) est à 1 écu21. Cette indication fortuite n’a que peu de valeur, les prix du vin, comme ceux des céréales, étant soumis à de fortes fluctuations en rapport avec l’abondance de la récolte, donc aux conditions météorologiques de l’année.

Il suffit de se reporter au « Livre de mains des du Pouget », bourgeois de Cahors, pour s’en convaincre22. La récolte des bonnes années doit toutefois être assez abondante et de grande réputation pour que le 25 septembre 1499, le prieur du collège Pélegry envoie à Saint-Cirq ses serviteurs avec deux montures – on notera le choix du transport terrestre plutôt que la remontée du Lot –, dont celle du collège, pour acheter ou collecter quatre barils de vin23.

Patrice FOISSAC

1 Vins de Cahors et du Quercy. Un recueil sur l’histoire des hommes, des lieux et des produits, dir. Patrice Foissac, Pascal Griset et Léonard Laborie, Pessac, Maison des sciences de l’Homme d’Aquitaine, 2020, 405 p.

2 Philippe Tamizey de Larroque, Discours de la vigne par François Roaldès, Bordeaux, Gounouilhou, 1886, p. 42, note 2. Le sénéchal en question peut être Raymond de Cardaillac ou son fils Jacques.

3 AD46, 3 E 900-1, f° 196v.

4 Ibidem, f° 195v.

5 AD46, 3 E 901-1, f° 391.

6 AD46, 3 E 1118-2, f° 34v.

7 AD46, 3 E 399-1, f° 110.

8 Jean Lartigaut, Les Campagnes du Quercy après la guerre de Cent Ans, Toulouse, Presses universitaire du Mirail, 1978, p. 310-311. 9 AD46, 3 E 904-1, f°15.

9 AD46, 3 E 904-1, f°62.

10 AD46, 3 E 908-1, non f°. On trouve un peu plus loin dans le même registre un bail à complanter conclu pour une durée de huit ans. 12 AD46, 3 E 901-1, f°381.

11 AD46, 3 E 1118-1, f° 413v.

12 Ibidem, f° 410.

13 AD46, 3 E 1118-2, f° 76v. 16 Ibidem, f° 48v.

14 AD46, 3 E 904-1, f° 73.

15 Ibidem, f° 74.

16 AD46, 3 E 901-1, f° 383v.

17 AD46, 3 E 1118-2, f° 42. 21 AD46, 3 E 904-1, f° 46v.

18 Louis Greil, Le Livre de mains des du Pouget (1522-1598), Cahors, Laytou, 1897 (réunion et édition des articles écrits pour le BSEL du 1er fascicule 1895 au 3e fascicule 1896). Manuscrit original : Bibliothèque patrimoniale et de recherches du Grand Cahors, Fonds Greil, 41. 23 AD31, 10 D 154, p. 77.

19 AD46, 3 E 901-1, f° 383v.

20 AD46, 3 E 1118-2, f° 42

21 AD46, 3 E 904-1, f° 46v

22 Louis Greil, Le Livre de mains des du Pouget (1522-1598), Cahors, Laytou, 1897 (réunion et édition des articles écrits pour le BSEL du 1er fascicule 1895 au 3e fascicule 1896). Manuscrit original : Bibliothèque patrimoniale et de recherches du Grand Cahors, Fonds Greil, 41

23 AD31, 10 D 154, p.77

Cet article a été publié dans le bulletin de la Société des Etudes du Lot 2021-2