Sorties 2021



La borie de Savanac nous a été ouverte par ses propriétaires et restaurateurs, Mme et M. Schmitter qui ont non seulement accepté d’accueillir un dimanche un groupe nombreux mais ont judicieusement proposé de scinder notre compagnie en deux groupes pour rendre possible une visite simultanée et complète de leur magnifique demeure. Nous ne les remercierons jamais assez de cet accueil et de leur zèle de guides chaleureux et attentionnés. La borie de Savanac a fait l’objet de plusieurs études, à la fois de contextualisation avec l’article fondateur de Jean Lartigaut et Gilles Séraphin «Les bories des Caorsins» et celui d’Anne Charlotte Javonena2 mais aussi d’une étude complète d’archéologie du bâti par Valérie Rousset
En deçà du XVe siècle, on connaît peu de choses sur l’origine et l’histoire des bories dont les noms ont changé avec leurs propriétaires successifs pour ne garder en mémoire que ceux que nous connaissons aujourd’hui. Paradoxalement, son histoire plus récente, à partir de son acquisition par le collège Pélegry de Cahors, reste elle aussi assez mal connue. Patrice Foissac s’est donc proposé de conduire la visite en insistant sur l’histoire plus que sur l’architecture, les travaux de Valérie Rousset et ses restitutions graphiques suffisant amplement à satisfaire la curiosité des amateurs d’architecture.

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C’est donc près de la porte de La Peyrolaria, point dominant du village, que nous avons entrepris de décrire le site, l’origine et les caractéristiques de son peuplement. Il va de soi que le perchement de l’habitat correspond à une nécessité défensive, le peuplement antique étant sans doute à rechercher dans l’actuel Tour-de-Faure, anciennement Montagnac, où de nombreuses traces d’occupation ont été relevées, notamment une épitaphe paléochrétienne à la mémoire du « néophyte Paul » décédé le 5 novembre 466. L’autre atout du site est moins évident car il relève de la géologie, le causse de Saint-Cirq conservant de nombreuses poches argilo-gréseuses et donc de nombreuses micro-nappes phréatiques permettant d’alimenter en eau une population nombreuse comme en témoignent les nombreux puits d’usage individuel ou collectif.

Suite du compte-rendu dans le fascicule n°3 – 2021 (p248) > Commander



Nous avons été accueillis à Penne par notre guide pour la journée, Madame Maria Garrouste, épouse de l’homme politique et écrivain bien connu, bénévole au sein de l’association « Pays, histoire et patrimoine » qui regroupe les bien-nommés « raconteurs de pays », mais se consacre également à l’édition et l’animation du susdit pays. Un local, ancien office de tourisme, leur a été affecté pour l’accueil du public et l’exposition-vente des productions locales, tant intellectuelles que matérielles.Maria Garrouste a tout d’abord rassemblé notre groupe sur la place Aliénor-d’Aquitaine afin de retracer l’histoire de Penne, des foyers d’occupation préhistorique de l’Azilien, aux nombreuses villae antiques et leurs sanctuaires paléochrétiens pour s’attarder davantage sur la constitution d’un castrum, bientôt forteresse « anglaise » des ducs de Guyenne. C’est en effet l’empreinte médiévale qui s’affirme dans l’architecture, à commencer par les vestiges de l’enceinte du XIVe siècle et quelques-unes de ses six portes fortifiées. Nous avons ainsi parcouru les rues et espaces publics du village, la place du Mercadiel (marché), bordée d’échoppes dont témoignent les vestiges des couverts, arcades longtemps murées et aujourd’hui partiellement rouvertes au niveau du Café des Arts.

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