Saint-Aubin et Saint-Martial-de-Nabirat (Dordogne)

A la découverte d’un territoire peu connu.
ANNE BÉCHEAU

Saint-Aubin et Saint-Martial-de-Nabirat, deux communes rurales aux confins du Périgord méridional et du Lot qui ont conservé quelques vestiges d’un riche passé historique. Qui ne s’est pas posé la question de savoir quelle était l’histoire de l’imposant château du Repaire qui domine la vallée du Céou et qui malheureusement depuis plus de 50 ans offre un état de délabrement avancé. Il fut une importante place forte de l’ancienne paroisse de Saint-Aubin, à la limite du Périgord et du Quercy. Nombreux sont les propriétaires qui s’y sont succédé depuis le Moyen Age et, parmi eux, un certain Jacques de Maleville, le rédacteur du Code civil, ou plus tard un sous-préfet, un capitaine de frégate et même un Polonais, le Prince Michel Mirski ! Cet ouvrage permettra au lecteur de revivre les principaux événements qui ont ponctué l’histoire d’un territoire tiraillé entre la bastide de Domme et le Quercy. On a peine à imaginer que toute une population a vécu grâce aux deux châteaux : celui du Repaire et celui de Saint- Martial, aujourd’hui disparu, mais aussi que des moulins à blé et à huile fonctionnaient à plein régime dans la vallée du Céou. Le lecteur plongera dans l’effervescence des marchés de Saint-Martial au 19e siècle, parmi les plus réputés de la région, et savourera les épisodes mouvementés d’une vie municipale très agitée. Il découvrira au fil des pages l’histoire des hameaux qui émaillent la campagne et dont certains ont conservé une architecture remarquable.

Anne Bécheau, historienne locale et guide conférencière, native de la vallée de la Dordogne, signe-là une douzième monographie communale.

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