L’Académie de France à Rome a été fondée en 1666 par Louis XIV dans le but d’accueillir de jeunes artistes afin qu’ils complètent leur formation au contact des vestiges antiques et des chefs d’œuvre de l’Italie de la Renaissance. L’Académie a occupé plusieurs lieux1 avant de s’établir définitivement en 1803 à la Villa Médicis, située sur le mont Pincio dans le centre historique de Rome, près de la place d’Espagne. De style Renaissance, la Villa Médicis abrite un jardin de 8 hectares et accueille aujourd’hui des visiteurs autour de plusieurs parcours permettant de découvrir les appartements historiques du cardinal Ferdinand de Médicis et les Jardins.

Cet Établissement Public Administratif sous la tutelle du ministère de la Culture français remplit trois missions complémentaires, à l’équilibre complexe :
Mission Colbert : accueillir des artistes et historiens de l’art en résidence pendant un an au sein de la Villa Médicis.
Mission Malraux : mettre en place une programmation artistique qui intègre tous les champs de la création et s’adresse à un large public.
Mission Patrimoine : conserver, restaurer et faire connaître au public le patrimoine de la Villa Médicis, de ses jardins et de ses collections.

Le contexte culturel de la succession de Balthus
En 1961, André Malraux nomme le peintre Balthus 2 à la direction de la Villa. Les deux hommes partagent la volonté de réformer profondément l’Académie. Balthus entreprend une grande restauration de l’édifice et organise des manifestations pour ouvrir la Villa aux romains. Il fait aménager, à cette fin, de nouvelles salles d’exposition.

La nomination du peintre Balthus à la direction de la villa Médicis, avait provoqué un conflit entre l’Académie des beaux-arts et le ministre d’État chargé des affaires culturelles du général de Gaulle, de 1959 à 1969. Ce conflit était un prélude à la réforme du concours du prix de Rome de peinture, dont Balthus devait assurer l’accomplissement, et des prix de Rome d’architecture, qui devaient être supprimés.
Cette nouvelle approche est entérinée par un décret en 1971. Outre l’émancipation de la tutelle exercée depuis l’origine par l’Académie des Beaux-Arts, deux changements essentiels sont introduits :

Le premier de ces changements est inspiré par André Chastel3 qui souhaitait l’intégration des historiens de l’art. En rapprochant la création artistique du travail scientifique, la Villa Médicis voit ainsi s’affirmer sa vocation à accueillir toute forme de pensée dédiée à l’art, celle des artistes comme celle des chercheurs.

Avec la seconde novation, Malraux transforme profondément l’esprit du séjour à Rome en rompant avec tout utilitarisme. Désormais sans aucune contrepartie, les pensionnaires se voient offrir un lieu, un revenu et du temps pour se consacrer uniquement à leur travail personnel. Une telle réforme est d’autant plus audacieuse qu’elle s’oppose à l’injonction de rentabilité qui commence à s’imposer partout.
La durée du séjour passe de quatre à deux ans maximum tandis qu’écrivains, cinéastes, photographes, scénographes, restaurateurs des œuvres d’art et historiens de l’art agrandissent le cercle des pensionnaires, dont le nombre passe de 12 à 25.
Conçue comme un lieu idéal de rencontres franco-italiennes, la Villa Médicis va jouer ainsi un rôle décisif au sein de la vie culturelle romaine et européenne.
La nomination de Jean Leymarie
Ces objectifs seront au cœur des actions de Jean Leymarie de 1977 à 1984. Succéder au grand rénovateur que fut Balthus était une charge compliquée. Mais Leymarie avait des rapports personnels très forts avec Balthus, sa nomination était vraiment le choix de la continuité.
On lit dans la presse : « M. Jean Leymarie… avait été le dernier conservateur en chef du Musée national d’art moderne. Pendant les cinq années de sa gestion, avenue du Président – Wilson, d’octobre 1968 à juin 1973, M. Leymarie avait procédé à un réaménagement du musée, rafraîchi ses cimaises et réinstallé la collection, en particulier les grands legs et donations : Rouault, Laurens, Braque, Chagall, Picasso, Pevsner, Gonzalez… Si bien que ce musée, dont tous critiquaient la vétusté, était apparu soudain viable. M. Leymarie a manifesté le désir de ne pas suivre les collections du musée lors de leur transfert sur le plateau Beaubourg ».
Il est alors nommé à la direction des études de l’Ecole du Louvre et à la rédaction en chef de la Revue du Louvre, puis choisi pour prendre la direction de l’Académie de France à Rome, sous le ministère de Françoise Giroud à qui succédera Michel d’Ornano.
La place de l’histoire de l’art confortée
L’arrivée de l’histoire de l’art à la Villa Médicis avait été saluée par les historiens de l’art comme une évolution non seulement heureuse pour la discipline mais également salutaire pour l’institution académique, lui apportant une nouvelle légitimité. « Depuis longtemps, les chemins de l’art ne mènent plus à Rome. Ce qui fut autrefois le foyer même de l’activité artistique – du moins dans certains esprits – est devenu le lieu irremplaçable d’une méditation sur l’histoire même de cette activité », lisait-on dans l’éditorial de la Revue de l’art de 1973.
Pièce essentielle du dispositif qu’André Chastel avait conçu pour le renouveau de sa discipline, avec la création de la Revue de l’Art et celle d’un institut national d’histoire de l’art, la Villa Médicis avait reçu depuis 1971, ses premiers pensionnaires historiens de l’art et restaurateurs, encadrés par un chargé de mission. Très vite, grâce à la vigilance constante de Chastel, membre du conseil d’administration, la section joua un rôle central au sein de la Villa.
La nomination de Jean Leymarie sembla, en quelque sorte, assurer la réussite de la greffe de l’histoire de l’art au sein de la vieille Académie de France à Rome.
Le chargé de mission Pierre Arizzoli succède à Georges Brunel en 1979. Il constate que le travail en équipe des pensionnaires ne se fait pas, chacun travaillant pour soi. Ainsi, l’édition de la correspondance des directeurs du XIXème siècle ne sera pas repris avant longtemps.
L’indépendance de chaque chercheur est malheureusement utilisée pour nuire à la section.
Jeanne-Pompelia Ulysse, secrétaire générale de l’Académie, se livre à une diatribe contre les pensionnaires historiens de l’art dans une note adressée au directeur le 29 octobre 1981 : « La justification de la présence des historiens d’art est ambiguë. […] Je sais que cette section est traditionnellement sous la coupe du chargé de mission à l’histoire de l’art mais je souhaite une fois de plus crier casse-cou pour une section qui devient vide de vraies recherches […]. La veille, elle avait produit une autre note interne expliquant que les expositions d’histoire de l’art brouillaient l’image académique de la Villa Médicis.
Mais le directeur Jean Leymarie porte un autre regard. Dans une note adressée au ministre de la Culture en 1981, il écrit : « L’équilibre des activités – pensionnaires des deux sections, expositions, programme de publications – et leur interpénétration sont relativement satisfaisants », louant ainsi « l’équilibre entre les deux sections ». Il rapporte également le détail de l’activité du chargé de mission avec l’organisation de visites d’ateliers de restauration et de voyages d’études.
Dans son rapport d’activité de 1981-1982, Pierre Arizzoli explique mettre en œuvre « chaque année un voyage dans une grande ville italienne autour d’un prétexte qui peut être une exposition importante, avec rencontres des responsables locaux et visites préparées ». Il plaide pour la création d’une bourse pour l’accueil de chercheurs sur des sujets précis et pour de courtes durées et suggère l’ouverture de la Villa à la visite une fois par semaine, le dimanche matin. Il propose l’année suivante la création d’une revue semestrielle ouverte aux historiens de l’art. Voici ce qu’écrit Pierre Arizzoli :
Jean Leymarie allait se révéler un scrupuleux gardien du temple, respectant à la lettre l’atmosphère créée par Balthus, respectueux de tous ses choix, comme il était admirateur, sans réserve, de son œuvre. Il fut aidé en cela par le remarquable ambassadeur de France que fut François Puaux, lui aussi restaurateur de la splendeur d’un autre palais, le Palais Farnese, avec là encore l’aide et le conseil de Balthus. …
(Dans le) salon, sur la console en trompe-l’œil de marbre trônait une seule œuvre, un merveilleux bronze de Giacometti. C’était une vision très personnelle d’un palais de la Renaissance purifié de toutes ses scories, les murs vides, en attente d’hypothétiques tapisseries de Bronzino, de toute façon introuvables. Leymarie se coula dans le moule de ce décor ressemblant à des fonds de peinture : il y évoquait devant moi les poètes, les écrivains, dont il était familier, Reverdy, Ponge ou les grands artistes qu’il avait rencontrés … au premier rang desquels Picasso.
Des expositions brillantes

© Villa Medici
Sous le directorat de Balthus, la Villa Médicis était devenue un centre de culture ouvert à un public de plus en plus nombreux. En effet, tous les ans, pour le public romain et international, les maîtres de la peinture et de la sculpture française sont célébrés par de grandes expositions organisées à la Villa : Rodin, Ingres, Courbet, Giacometti, Bonnard, Natoire, Poussin, Matisse, Horace Vernet.

© Villa Medici
Elles sont l’occasion pour les historiens de l’art, qui collaborent à la réalisation des catalogues, d’effectuer des travaux de recherche sur l’histoire des rapports artistiques entre la France et l’Italie. Elles constituent l’une des missions spécifiques de la section d’histoire de l’art, en ouvrant de nouveaux champs de recherche et en développant une activité scientifique avec l’organisation de colloques : Piranèse et les Français, publié en 1976, Les Fondations nationales dans la Rome pontificale, en collaboration avec l’École française de Rome, publié en 1981.
Les expositions Braque en 1974, Corot en 1975, Derain en 1976, dont Jean Leymarie assura le commissariat d’exposition sous le directorat de Balthus, ont attiré près d’un demi-million de visiteurs.
Devenu directeur Leymarie poursuit cette politique d’expositions :
- Matisse en 1978, Géricault en 1979
- Henri Laurens en 1980, David et Rome en 1981
- Claude Lorrain et les artistes lorrains en Italie en 1982.
- Il dédie une remarquable exposition à Picasso en 1982, rappelant ses rapports si profonds à la Méditerranée. Pierre Arizzoli rapporte l’évocation par Leymarie de la sorte de vision qu’avait eu Jacqueline, la veuve du peintre, sur le Bosco de la Villa, autorisant ainsi, par-dessus les siècles, la tenue d’une exposition à Rome, qui remporta un immense succès.
- Honoré Daumier et Georges Rouault en 1983
- Degas et l’Italie en 1984-85, exposition qu’il décida personnellement et à laquelle il prêta le plus grand soin jusqu’à son ouverture au public, tel un enfant qu’on a porté pendant de longs mois dans son imagination, et qui est soudain dévoilé à l’œil critique des visiteurs.
Ce furent autant de manifestations dont le réel succès peut se mesurer au-delà de la fréquentation par le public, par un caractère nullement éphémère, leurs catalogues demeurant des outils de travail et des références pour les sujets traités. Les collaborations extérieures furent nombreuses et c’est en parfait accord avec cette politique et totale solidarité avec la section histoire de l’art que Jean Leymarie lorsqu’il était directeur et certains des meilleurs spécialistes français assurèrent le commissariat général de ces manifestations.
André Chastel écrit : Pour la dernière exposition dont il aura eu la responsabilité, Jean Leymarie, qui va quitter la direction de l’Académie de France à Rome, a eu la main heureuse. Il a mis au programme Degas et l’Italie, ou, plus précisément, les années italiennes de l’artiste (1856-1859) ; après “David à Rome” (1981), ” Picasso et la Méditerranée” (1982), qui ont obtenu un succès révélateur et justifié, on a ainsi l’impression d’un programme qui se conclut. Sous la haute voûte de la galerie montante libérée à cette fin par les soirées de Balthus, des manifestations banales sont exclues.
L’idée d’illustrer les grandes expériences méridionales qui, à certains moments, ont compté dans l’histoire des peintres était digne de la Villa et du nouvel esprit qui doit l’animer. Moins évident, moins acquis d’avance que les autres épisodes, l’intérêt du séjour du jeune Degas, né en 1834, qui avait des attaches familiales avec Naples, se révèle d’autant plus attachant qu’il est relativement peu connu, imparfaitement commenté et qu’il contient un enseignement profond.
La part de l’écriture, l’accueil des artistes et de sa famille
Depuis qu’il était à Rome, alors qu’il avait beaucoup écrit, plus de vingt monographies d’artistes du XIXe et du XXe siècle, il se lamentait de n’écrire plus que des préfaces, des introductions. Mais ce qui m’a le plus fasciné, justement, pendant toutes ces années, écrit le chargé d’histoire de l’art, c’était son don de plume, sa capacité à décrire les artistes qu’il aimait dans une langue superbe, presque poétique, balancée, précieuse et ciselée, de sa petite écriture en biais.
Homme secret, renfermé dans son cabinet, il était là, je crois, à son meilleur, devant la page blanche, en communication avec les génies du temps passé et du temps présent, faisant ressentir à ses lecteurs la qualité intrinsèque d’une œuvre, son importance dans la civilisation.
La villa est un magnifique écrin où il reçoit des artistes avec lesquels le lien est fort, notamment le peintre André Masson, Zao Wou-Ki, mais aussi sa famille.


Des collaborations avec le milieu artistique italien : le cinéma et la musique
Il travaille notamment avec Federico Fellini (1920-1993) sur le catalogue de Balthus à la Biennale de Venise en 1980

Dans sa correspondance amicale avec Jean Leymarie, Fellini écrit en 1987 :
(…) J’ai revu tout d’un coup ton beau visage d’ami intelligent, fidèle, et j’ai regretté de ne pas t’avoir rencontré plus souvent quand tu étais à Rome, de ne pas être resté plus longtemps avec toi. Même si on se voyait si peu, tu étais un point de repère confortant, protecteur, tu étais vraiment l’ami dont on désire la compagnie pour la sympathie, l’affinité, la confiance profonde.
Il vient de terminer un film dont le titre provisoire est « Intervista4» : en 1988 il voudrait avoir l’opportunité de l’inviter aux studios sur la Via Pontina où il va commencer un tournage, avant d’évoquer des amis communs, Jacqueline à Rome5, la princesse Libanaise6
. Il écrit :
certainement, si tu étais resté ici, ça aurait été très agréable de se retrouver tous ensemble dans l’atmosphère ravissante de Villa Medici.
Rome, 15 janvier 1911
« Cher Jean, quel plaisir ton billet ! Quel dommage qu’on ne se soit pas rencontré quand tu étais à Rome, et moi à Venise. Et je n’ai même pas pu voir Balthus, mais on s’est parlé au téléphone il y a quelques jours, et du son de sa voix, j’ai eu l’impression qu’il est plus vivace, plus vital. Mais est-il si difficile de se rencontrer, cher ami ? Je renvoie depuis des mois un voyage à Paris qui semblait si nécessaire, urgent, inévitable. Mais, évidemment il ne l’était pas, car je me permets encore de lui changer de date. Le seul vrai motif qui donnerait à ce voyage un vrai engagement, serait de dire à moi-même que je dois absolument aller à Paris pour voir mon ami Jean. Et je ferai ainsi. Mais si tu venais à Rome avant, dis-le-moi au plus tôt…
Tu me demandes ce que je ferai après « La voce della luna7» ? Moi aussi j’aimerais bien le savoir ! mais pour le moment il y a un grand silence tout autour, et peu d’enthousiasme, et immobilisme sans remords ni embarras. La seule chose amusante est que je suis toujours suivi par 3 ou 4 japonais : ils me sourient, me saluent gracieusement, et me promettent tout. Je te donnerai des nouvelles, cher Jean, mais j’aimerais plutôt te parler du début de cette nouvelle aventure. Pour le moment je t’embrasse avec les sentiments de la vraie amitié. Giuletta aussi t’envoie ses vœux. A bientôt, bonne année, bon travail, et une vie pleine de sérénité et créativité, Ton Federico »
Jean Leymarie gardera ce lien d’amitié jusqu’à la mort de Fellini en 1993.
La musique
On sait que la liste des compositeurs pensionnaires de la Villa comporte des noms prestigieux : Berlioz, Gounod, Bizet, Massenet, Debussy.

© Villa Medici
Depuis plusieurs années, les pensionnaires trouvaient à Rome la possibilité de faire jouer leurs œuvres, mais c’est à partir de 1977 que l’idée d’organiser eux-mêmes des concerts dans les jardins de la Villa est née.
Une exposition sur Debussy et le symbolisme est organisée en 1984. Les Romains sont conviés en juin à des concerts promenades intitulés : « jardins musicaux », concerts organisés avec le concours de l’Institut national de l’audiovisuel de Paris et du Quartetto Teatromusica de Rome. Deux mille personnes viennent entendre et voir jouer en quinze points répartis dans les huit hectares du jardin de la Villa des œuvres contemporaines françaises et en particulier celles des pensionnaires. Concerts minutieusement préparés en collaboration avec les pensionnaires de la première section, les architectes, peintres et sculpteurs, dans un remarquable climat de pluridisciplinarité.
1978 voit naître une autre grande innovation : une semaine musicale franco-italienne réalisée en collaboration avec France-Culture et France-Musique
La fin de son directorat

Jean Leymarie quitte la direction de la Villa Médicis en 1984, pour prendre sa retraite. L’écrivain et documentariste Jean- Marie Drot, nommé par Jack Lang, lui succède en 1985.
Deux ans après son départ, André Chastel dénonçait une nouvelle culture médiatique, démagogique et spectaculaire aux dépens de ce qui constitue la sève de la culture : la recherche et la création, que l’on ne peut confondre avec la communication de masse et l’animation culturelle. Devant ce qu’il estimait le détournement de l’institution voulue par Malraux, il se retirait de l’administration de la Villa. On assistera dès lors au déclin progressif de la section histoire de l’art et donc du recrutement de ses pensionnaires, que Jean Leymarie avait si brillamment défendue.
Il va désormais se consacrer à l’écriture, tout en maintenant des liens suivis avec les artistes. Par fidélité à celui dont il disait « c’est lui qui m’a appris à voir » il devient en 2003 et jusqu’à sa mort en 2006, vice-président de la fondation Giacometti, nouvellement créée par l’épouse de l’artiste disparu en 1966.
Danièle Mariotto,
Présidente de l’Université Pour Tous Cahors
.
1 dont le Palais Mancini en 1725
2 de son vrai nom Balthazar Klossowski de Rola 1908-2001
3 Historien de l’art, spécialiste de la Renaissance italienne, proche de Malraux, professeur à la Sorbonne et au Collège de France, Directeur de l’Ecole pratique des hautes études, initiateur de l’inventaire des monuments et richesses artistiques de France…1912-1990
4 Intervista = Interview, en 1987
5 Jacqueline Risset, traductrice de l’Intervista
6 Dominique Eddé, romancière et essayiste libanaise
7 La voix de la lune en 1990
Sources
villamedici.it
La Revue de l’Art n° 93/1991 et 197/2017
L’Académiede France à Rome, André Chastel